Description
L’acide folique est une vitamine hydrosoluble et thermosensible, peut-être mieux connue comme le complément alimentaire qu’est la vitamine B11. Il s’agit de la forme de folate la plus stable. Dans l’organisme, l’acide folique est converti en folate. Le folate est réputé être un composant volatil rapidement endommagé à la cuisson. Les produits contenant du folate doivent donc être consommés les plus frais possible. L’acide folique est un composé essentiel pour l’organisme humain. Il s’agit notamment d’un cofacteur dans la synthétisation des noyaux et des acides aminés non essentiels. Quand l’organisme présente des carences, on relève immédiatement des perturbations au niveau de la synthèse de l’ADN, par exemple des cellules qui constituent la muqueuse de l’intestin grêle. Quand cette muqueuse devient trop fine, nous sommes enclins à des infections à levures, par exemple à Candida.
L’absorption des graisses est perturbée, induisant ainsi une diarrhée sévère. Par ailleurs, le risque d’un type déterminé d’anémie est à l’affût. Cela est dû au fait que l’acide folique intervient dans la formation de globules rouges. Les sources d’acide folique sont les légumes verts, les choux, les produits à grains entiers, les asperges, les haricots, les légumineuses, la viande et les abats. On le trouve dans ces denrées sous la forme de folate. Le corps humain ne peut produire lui-même de folate (à peine) ou d’acide folique. Il dépend dès lors de sources externes.
Études
Diverses études ont démontré que l’initiation d’une supplémentation en acide folique avant la conception réduit considérablement l’incidence de malformations congénitales, connues comme des malformations du tube neural (déformations de la colonne vertébrale et du cerveau), comme le spina-bifida et l’anencéphalie.
Interactions
Des interactions avec des médicaments naturels et/ou classiques sont possibles.
Référence
Greenberg JA, Bell SJ. Folic Acid Supplementation and Pregnancy: More Than Just Neural Tube Defect Prevention. Rev Obstet Gynecol. 2011 Summer; 4(2): 52–59.