Interview : le rêve d’Energetica Natura avec le PDG Danny Digneffe
Danny Digneffe, CEO et âme d’Energetica Natura, nous révèle la genèse de notre chaleureuse entreprise familiale. Nous expliquons pourquoi les compléments alimentaires sont parfois controversés, comment nous garantissons la qualité et nous jetons un regard sur l’avenir.
À propos de Danny Digneffe
- CEO d’Energetica Natura
- Passionné par un mode de vie sain, soutenu par des compléments alimentaires si nécessaire
- Résolu à aider 10 millions de personnes à trouver la voie de la santé et du bonheur
Interview:
Lors de mon premier jour chez Energetica Natura, j’ai été autorisé à venir dans votre bureau et vous m’avez raconté l’histoire d’Energetica Natura : sa genèse et comment vous avez rejoint l’entreprise. J’ai adoré cette histoire, pourriez-vous nous en faire part une nouvelle fois ?
Bien sûr ! Je vais commencer par l’origine de l’entreprise. Si nous revenons au tout début, nous devrions en fait commencer par mon beau-père, Julien Vandenheuvel. Avant de poser Energetica Natura sur les fonts baptismaux, il avait créé deux autres entreprises.
Et avant les premiers pas de la première entreprise, il convient de remonter le temps un peu plus loin, dans les années 1970. À l’époque, il avait un bureau d’études, car il était ingénieur de formation. Au sein de ce bureau, il a travaillé avec plusieurs personnes et ils ont réalisé plusieurs constructions en Belgique, en Europe et même hors d’Europe. C’était une agence prospère, il y a travaillé dur pendant plus de 10 ans. Et à un moment donné, il s’est dit : ce n’est pas comme ça que je veux passer le reste de ma vie, je ne veux pas continuer à dépenser mon énergie dans ce secteur. Et il a alors décidé de vendre sa société et de changer complètement d'orientation.
Il a vendu son entreprise et a acheté une ferme. Il a tourné le dos à cette vie effrénée et est devenu complètement autosuffisant. Il avait donc ses propres animaux, travaillait sa propre terre. Dans cette ferme, lui et sa femme ont vécu de nombreuses années de bonheur. Il a adopté deux filles et, plus tard, une troisième fille les a rejoints. Après un certain temps, tout est devenu un peu routinier et les choses se sont déroulées plus facilement. Résultat : il disposait de plus temps et a décidé de faire quelques études supplémentaires. Et parce qu’il misait résolument sur la nature, il a décidé d’étudier une discipline qui avait un rapport avec la santé. Après avoir lu plusieurs livres, il a décidé de suivre une formation en Allemagne pour devenir Heilpraktiker. ou thérapeute naturopathe, un spécialiste qui a une plus grande marge de manœuvre en Allemagne que dans notre pays. En effet, outre-Rhin, un naturopathe peut faire des injections. Cela étant, son champ de compétences s’approche plus de celui d'un médecin. Après ses études, il a ensuite ouvert un cabinet, dans sa ferme de Zemst, à proximité de Malines. Il a également commencé à travailler avec un autre médecin et a ainsi élargi les activités de son cabinet.
Julien retournait régulièrement en Allemagne, où il avait appris à connaître toutes sortes de produits pendant ses études, et il les ramenait régulièrement dans son cabinet. À long terme, il devait apporter de plus en plus de produits, également pour ses collègues, mais s’il devait à chaque fois se rendre en Allemagne, faire sa valise et vendre ces produits au même prix, ce n’était pas très pratique. C’est ainsi qu’il a eu l’idée de créer une entreprise et c’est ce qu’il a fait au début des années 1980. Il a fondé Europrevent et a vendu des produits naturels sous cette enseigne. Cette raison sociale est la contraction d’Europe et de prévention, telle était l’idée de départ. Il devait penser en termes de prévention. Il a importé ces produits d’Allemagne et a commencé à les vendre. Le marché principal était la Belgique, car l’entreprise était basée en Belgique. Après un certain nombre d’années, il a alors constaté que la législation en Belgique était assez restrictive. À l’époque, les compléments alimentaires n’étaient encadrés d’aucune législation claire tant en Belgique qu’en Europe. Il est devenu difficile de commercialiser correctement ces produits en Belgique. Il a ensuite décidé de créer une deuxième entreprise et de l’implanter aux Pays-Bas, où nous sommes encore aujourd’hui. La raison en est que la législation néerlandaise était beaucoup plus élaborée et ouvrait un plus grand champ des possibles. Il a ensuite créé une société à Putte, Europharm. Dans ce contexte, il a poussé la logique plus loin : « l’Europe était toujours notre objectif et nous y avons ajouté le suffixe pharm, car les produits que nous proposons sont issus du circuit professionnel et ces produits sont similaires aux produits pharmaceutiques. » Ce ne sont pas des produits pharmaceutiques, ce sont des compléments alimentaires, mais ils empruntent ce circuit. Dans le centre de Putte, il disposait de plusieurs espaces dévolus aux cabinets, de sorte qu’il a poursuivi activement ses activités tout en vendant les produits. Au début, cette vente se limitait à la Belgique et progressivement s’est aussi tournée vers les Pays-Bas.
Au milieu des années 1990, Julien Vandenheuvel a créé une autre société, qui est celle dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui. Pas encore à l’emplacement de ce jour, mais à Hulst, au centre-ville. La nouvelle raison sociale est devenue Energetica Natura. Un mix d’énergie et de nature. L’énergie est dans la nature. Tout est dans la nature, tout est énergie. Nous sommes de l’énergie à l’instar des plantes et des produits que nous utilisons, et des compléments alimentaires que nous prenons. Telle est donc l’idée sous-jacente à l’entreprise. Puis je suis aussi entré en scène, à la fin de 1995. C’était une très belle période, l’époque des pionniers, mais aussi un défi, car j’ai quitté une entreprise et en ai démarré une autre... Les premières années, j’ai passé beaucoup de temps à apprendre les tenants et les aboutissants de notre marché, car c’était un nouveau monde pour moi. J’avais étudié la chimie, ce qui est en soi une bonne base, mais ce n’est pas le bagage nécessaire pour diriger une entreprise ni pour comprendre ce que font tous nos clients. Parce que nous collaborons avec des médecins classiques, avec des ostéopathes, avec de nombreux groupes de professionnels différents. Acupuncture, homéopathie... La médecine orthomoléculaire était également nouvelle pour moi. J’ai donc beaucoup étudié et rencontré beaucoup de gens au début. Je me suis également déplacé pour rendre visite à nos clients professionnels, et c’est ainsi que je me suis progressivement immergé et je me suis efforcé de m’y retrouver.
Comment avez-vous commencé à vous intéresser aux compléments alimentaires ?
Je suis tombé dedans quand j’étais petit. Ma maman a toujours été passionnée de nature et d’alimentation, à l’époque on parlait de macrobiotique. Quand nous étions malades, elle trouvait toujours des remèdes naturels. Aussi, lorsque j’ai eu l’occasion de mettre le pied à l’étrier après mes études, cela m’a paru tout naturel. D’un autre côté, j’avais encore beaucoup de choses à découvrir, mais j’essaie toujours de garder l’esprit ouvert et je l’avais aussi à l’époque. Puis j’ai pensé : je vais m’y plonger, je vais tout essayer et l’expérimenter. En faisant preuve d’ouverture d’esprit, mais aussi d'un esprit critique. Et puis j’ai eu la confirmation à bien des égards que je pouvais me lancer dans cette aventure avec une passion totale. J’ai aussi immédiatement cru que nous pouvions faire la différence. Ma maman m’a donc initié très jeune et c’est comme ça que j’ai facilement suivre cette évolution.
Pourquoi Energetica Natura a-t-elle quitté le centre de Hulst pour s’installer là où elle se trouve actuellement ? En fait, nous sommes toujours à Hulst, mais plus au centre.
Nous avons construit ici en 1999. Au début, il s’agissait de bureaux au rez-de-chaussée et d’un entrepôt, dont la superficie était limitée. C’était aussi la raison du déménagement. Nous avions besoin de plus d’espace pour le magasin et les personnes à l’intérieur. Au début, en 1995, nous n’étions que quatre personnes à pied d'œuvre au centre de Hulst. Puis, nous avons construit ici et avons commencé à travailler avec environ 9 personnes après notre déménagement. Aujourd'hui, nous sommes 75. Entre-temps, nous avons agrandi les bureaux à l’arrière, ajouté un étage supplémentaire et triplé la superficie des entrepôts. Le terrain est maintenant entièrement construit et le parking s’avère parfois un peu exigu. Je pense donc que nous devrons recommencer à construire dans les années à venir. Nous sommes à la recherche d’un nouveau site dans le quartier. Nous restons à Hulst, car c’est en fait un très bon endroit pour livrer la Belgique, les Pays-Bas, mais aussi l’Allemagne et la France.
Cela n’a pas encore été abordé dans votre témoignage : comment la France et l’Allemagne sont-elles devenues de nouveaux marchés ?
Nous avons commencé à travailler sur le marché français en 2002. Cela s’est également produit de manière organique. Nous participions régulièrement à des foires commerciales en Belgique et aux Pays-Bas. Un jour, en 2002, lors d’une foire commerciale à Bruxelles, un médecin français est venu nous voir et nous a dit : vous avez de très bons produits et j’aimerais les prescrire. Il avait un très grand cabinet à Paris et il voulait nos produits. J’ai dit : « OK, alors, nous irons en France ». Nous avons donc commencé à chercher quelqu’un qui pourrait rendre visite aux médecins et aux thérapeutes de l’Hexagone. C’est ainsi que nous nous sommes progressivement étendus en France. En ce moment, nous avons 11 personnes à pied d'œuvre en France.
Et en Allemagne, nous avons commencé il y a environ deux ans et nous y avons actuellement quatre collaborateurs. C’est un marché très enthousiaste. Nous nous employons à atteindre et à aider le plus grand nombre de personnes possible à vivre sainement et à trouver le bonheur.
Comment pouvons-nous réellement faire la différence ? Parce qu’en France et en Allemagne, d’autres entreprises sont également actives, les compléments alimentaires sont déjà sur le marché. Alors pourquoi sommes-nous encore les bienvenus sur ces marchés et qu’est-ce qui nous différencie ?
Je pense que ce qui nous distinguer des concurrents est la priorité que nous donnons aux professionnels. Outre le fait que nous nous concentrons sur les professionnels, qui prodiguent ensuite des conseils aux personnes qui en ont besoin, nous défendons le fait que nous ne vendons pas seulement des comprimés, que nous n’essayons pas seulement de vendre des compléments alimentaires, mais que nous appréhendons la situation sous un angle plus large et sommes convaincus que le style de vie est décisif, il doit être la base. Nous voulons dire par là qu’il ne s’agit pas seulement de prendre des pilules, mais aussi de veiller à son alimentation, à son exercice physique, à son attitude, aux défis à relever dans la vie... C’est bien plus que la simple prise d’un comprimé ou d'une gélule.
Très souvent, lorsque les gens me demandent ce que je fais et que je mentionne le mot « compléments alimentaires », la première question que l’on me pose est : « Vous n’avez pas une pilule pour perdre du poids ? ». Un argument décisif, comme toujours... Voici ce que je réponds : si vous voulez perdre du poids, vous ne devez pas continuer à faire ce que vous faites maintenant en y ajoutant une pilule, vous devez adapter certaines choses. Peut-être un peu plus d’exercice, peut-être une autre façon de manger, car il ne s’agit pas toujours de manger moins. Un complément alimentaire peut vous aider, mais si vous ne faites pas ces autres choses, vous n’y arriverez pas. Notre action dépasse très largement la simple vente de pilules.
Nous ne rendons pas la tâche trop facile pour les gens, nous ne leur promettons pas la résolution de tous leurs problèmes avec la prise d’une pilule. Nous les confrontons à l’idée qu'un mode de vie sain est la base de tout. En l’absence de ce dernier, le complément alimentaire ne peut pas remplir sa fonction.
C’est vrai, et les gens peuvent faire beaucoup eux-mêmes. Vous pouvez faire de la prévention, vous pouvez faire de la nutrition, vous pouvez faire beaucoup pour vous-même. Si cela se passe mal, il est conseillé de faire appel à un professionnel et de le laisser vous guider. Si votre situation n’est pas favorable, rien ne sert d’essayer et de prendre toutes sortes de compléments, car cela n’est pas une bonne idée. Nous sommes pour le professionnalisme et la prise de conscience de l’importance du mode de vie. En plus de cela, si vous vendez des pilules, vous devez vous assurer qu’elles sont de qualité suffisante, avec une teneur correcte en principe actif. À cet effet, nous avons nos fournisseurs pour veiller à ce que tout soit correct.
La qualité est extrêmement importante pour nous. Comment la garantir ?
Nos partenaires, nos fournisseurs en premier lieu, effectuent des contrôles de qualité approfondis. Les mêmes exigences s’appliquent aussi à la préparation et à la sélection des matières premières. Mais en plus de nos partenaires ou fournisseurs, nous effectuons également beaucoup de contrôles de qualité nous-mêmes. Nous avons donc une double vérification. Nos fournisseurs ne ménagent pas leurs efforts pour garantir la qualité, mais lorsque les produits arrivent ici, nous vérifions tout à nouveau et envoyons régulièrement des produits pour inspection. Ainsi, à bien des égards, une grande attention est accordée à la qualité et c’est quelque chose que les gens ne voient pas. Ni dans le conditionnement ni dans les pilules.
Quels sont les éléments à prendre en compte lorsque vous voulez prendre un complément, pour être sûr que vous optez pour de la qualité ?
Tout commence par la nature et la sélection des matières premières. Un exemple : les plantes. À première vue, cela semble très simple : disponibles sous forme de poudres, vous les placez dans un cachet, vous êtes sûr de leur nature et de leurs effets. Mais il y a tellement d’étapes en amont. Dans un premier temps, il y a la sélection : d’où vient la plante ? Et surtout l’identification, car ce n’est pas parce qu’une poudre est accompagnée d’un certificat d’analyse que cela garantit qu’il s’agit de la bonne plante.
Outre le certificat d’analyse, notre principal fournisseur, Biotics Research, vérifie également par des moyens chimiques s’il s’agit bien de la bonne plante. Le fait de savoir qu'il s’agit exactement de la bonne plante est une chose, le fait de savoir si elle contient suffisamment de principes actifs en est une autre. Par ailleurs, il convient également que de nombreux éléments soient absents de nos comprimés, comme les métaux lourds et certaines bactéries. Nous effectuons donc de nombreux contrôles pour nous assurer que la plante est pure, que c’est la bonne plante et qu’elle contient suffisamment de substances actives. La matière première est transformée en produit seulement si toutes ces conditions sont remplies. Et puis il y a une dernière étape. Quand la pilule est prête, vous vérifiez à nouveau. En effet, tout est mélangé et doit être assemblé, et il faut ensuite vérifier à nouveau si la concentration est correcte et si tout est encore comme il faut. C’est donc tout un processus. Dans un premier temps, la sélection des matières premières, ensuite, tous les contrôles , la finition du produit et, enfin, un autre contrôle. Et ce n’est qu’ensuite que le produit est validé.
Ce processus n’est pas appliqué dans toutes les entreprises, car il est très intensif. Un grand nombre d’entreprises respectent tous ces critères de qualité, mais il y a aussi beaucoup d’entreprises qui font aveuglément confiance à leurs fournisseurs et se contentent de mettre les matières premières dans leur pilule et de les commercialiser. Mais il convient de faire preuve d'un peu d’esprit critique dans la vie.
D’aucuns estiment que les compléments alimentaires ne sont pas efficaces, raison pour laquelle ils suscitent une certaine controverse. Celle-ci s’exprime sous la forme de questions telles que : les compléments alimentaires sont-ils nécessaires avec une alimentation saine et variée ? Ou encore : j’ai une fois pris un complément alimentaire et il n’a eu aucun effet. Conclusion : tous les compléments ne sont pas efficaces. Ou ils ont une image déformée ou négative des compléments alimentaires. D’où cela vient-il en fait ?
C’est une combinaison de différents éléments. Un grand nombre d’entreprises présentes sur le marché vendent des compléments alimentaires qui ne sont pas de grande qualité. Un grand nombre d’entreprises commercialisent des compléments alimentaires de haute qualité. Ce sont donc deux choses qui peuvent entrer en jeu. Le style de vie est important. Si vous prenez une pilule tout en continuant à faire les « mauvaises » choses dans votre mode de vie, vous ne ressentirez aucun effet. Enfin, la troisième chose qui entre en jeu est la concentration du complément alimentaire que vous utilisez. Bref, les deux éléments décisifs sont la qualité et la concentration. Il faut que ce soit le bon complément, à la bonne dose. Et c’est une chose à laquelle les gens ne pensent pas. Ils pensent : je vais prendre de la vitamine C pour renforcer mon système immunitaire, et ils achètent un petit pot de vitamine C au petit bonheur la chance, avec une concentration de 20 mg ou 60 mg de vitamine C par comprimé. La prise d'un de ces comprimés par jour n’aura aucun effet sur votre système immunitaire. Si vous prenez 1 000 mg de vitamine C une ou deux fois par jour sous la bonne forme, de préférence sous forme d’ascorbate, vous soutenez votre système immunitaire de manière efficace.
Il est très important de savoir si vous prenez le bon produit, s’il vous convient, quelle forme de matière première il contient et sa concentration.
Si tout se passe bien et que vous souhaitez simplement faire de la prévention et un peu renforcer votre santé, alors vous pouvez prendre certains compléments vous-même. Mais si les choses ne vont pas si bien, alors demandez conseil. Demandez à un professionnel de vous orienter, car les choses iront mieux dans ce domaine aussi.
Je vous ai déjà entendu dire : tout commence par la digestion, il est important que vous ayez une bonne digestion pour pouvoir transformer et absorber correctement tous ces compléments. C’est là que nous essayons de faire la différence, avec cette prise de conscience de l’importance de la digestion.
Oui, c’est exact. Je pense que la digestion est en fait le processus le plus important du corps. En termes informatiques, on dit parfois : « garbage in, garbage out » (GIGO). C’est également le cas ici. Et si vous voulez absorber correctement les compléments alimentaires, votre digestion doit également être bonne. Si l’absorption n’est pas optimale, vous devez d’abord travailler sur votre digestion. Et lorsque tout va de nouveau bien, ce que vous absorbez sera mieux transformé, tant les aliments que les compléments alimentaires. Ils sont acheminés à la bonne place, tout bénéfice pour votre santé. C’est peut-être un quatrième facteur, en plus des trois facteurs que nous venons de mentionner. La digestion est en effet un élément très important pour absorber les compléments alimentaires et en tirer profit.
Avez-vous des astuces ultimes à donner aux personnes qui veulent améliorer leur style de vie et qui ne savent pas par où commencer ? Quelle est la marche à suivre ?
J’ai essayé toutes sortes de choses et pour moi, tout est une question d’équilibre. Essayez d’apporter un équilibre dans votre vie. Aussi dans votre alimentation. La variété est le maître-mot. Et commencez par de petits pas. Lorsque les gens ne se sentent pas très bien et veulent faire demi-tour, il arrive souvent qu’ils veuillent soudainement tout mettre sens dessus dessous. Ils veulent tout de suite passer de 0 à 100, alors qu’il suffit d’effectuer quelques petits ajustements. Par exemple, il suffit de manger un peu moins, pour ne pas avoir à tout changer. Et d’intégrer progressivement une alimentation saine tout en prenant aussi du plaisir, car c’est également important. Si vous voulez changer quelque chose dans votre mode de vie, assurez-vous que c’est faisable. Des petits pas. Et parallèlement, essayez de remplacer quelque chose de négatif par quelque chose de positif. Il ne suffit donc pas de tourner le dos à tout ce qui est supposé ne pas être bon. Parce qu’à un moment donné, vous recommencerez à en avoir envie et vous risquez de retomber dans vos travers. Essayez de remplacer ces mauvaises habitudes par de bonnes habitudes et faites-le progressivement.
J’ai aussi essayé d’aller trop vite, mais ensuite, on reprend ses mauvaises routines, et c’est en fait une question d’habitudes. Des habitudes saines. Et dites clairement à vous-même pourquoi vous voulez faire ces changements. Et une fois que vous avez franchi ces étapes et que vous commencez à vous sentir mieux, que vous commencez à voir des résultats, alors vous êtes automatiquement motivé pour prendre les mesures suivantes et vous ne voudrez plus retourner de l’autre côté.
Avec le temps, votre goût s’adaptera également. Là où beaucoup de gens font fausse route, c’est avec les sucres, le tabac, le café... Tous ces stimulantes épuisent votre corps et créent en fait des dépendances. Et nous atteignons ainsi un stade où nous ne nous sentons plus bien et où nous voulons changer les choses. Pas à pas, mais en continuant à y prendre plaisir en cours de route. Si quelqu’un a encore envie d’un bon morceau de chocolat ou d’un paquet de chips, cela devrait être possible de temps en temps. Je pense qu’il faut aussi stimuler le corps. Et si vous le faites une fois et que vous ne le faites pas pendant un certain temps, le corps peut parfaitement gérer la situation. Parce que le corps a besoin de stimulation.
Quelles sont les orientations à venir d’Energetica Natura ?
Nous continuons à rêver. Notre plus grand rêve ? Toucher 10 millions de personnes et les mettre sur la bonne voie ou les inciter à investir dans leur santé. Avec une bonne santé, je pense qu’on peut aussi être plus heureux. Si vous n’êtes pas en bonne santé, il vous est plus difficile d’être heureux. On dit qu’une personne en bonne santé a un million de souhaits, mais qu’une personne malade n’a qu’un seul souhait, celui de retrouver la santé.
Nous voulons donc atteindre 10 millions de personnes. Je ne veux pas dire par là que nous voulons vendre des compléments alimentaires à 10 millions de personnes, mais nous voulons inciter et toucher 10 millions de personnes à travailler sur leur santé. Et s’ils ont besoin d’un petit coup de pouce de temps en temps et que nous pouvons les aider, nous pouvons les soutenir avec des compléments alimentaires, que ce soit directement ou par l’intermédiaire de nos professionnels, alors nous sommes très heureux de le faire.
Actuellement, nous sommes à pied d’œuvre en Belgique, aux Pays-Bas, en Allemagne et en France. Et bien sûr, nous regardons aussi plus loin et voulons aller plus loin en Europe. Ce rêve européen a toujours existé et nous voulons qu'il devienne réalité à l’avenir.