7 conseils intelligents pour une chimie saine du cerveau

Les événements concernant notre corps et notre cerveau sont liésLes événements concernant notre corps et notre cerveau sont liés : la santé physique et la santé mentale interagissent intimement. Dans ce cadre, les neurotransmetteurs jouent un rôle déterminant. Les neurotransmetteurs sont des substances chimiques messagères. Le corps en possède une cinquantaine, les plus importantes étant l’acétylcholine, la dopamine, le GABA, l’histamine, la (nor)adrénaline et la sérotonine. Les neurotransmetteurs assurent le transfert d’informations entre les milliards de cellules nerveuses (neurones). La plupart des neurotransmetteurs se trouvent dans le cerveau et la moelle épinière. Notre sentiment de bien-être et notre capacité à penser clairement, à ressentir la douleur et à dormir sont subordonnés à un équilibre des neurotransmetteurs.

Une carence et/ou un déséquilibre des neurotransmetteurs sont fréquents et impactent vote bien-être physique et mental. Vous pouvez éprouver des sentiments de colère, de dépression ou d’anxiété. La passivité, le manque de motivation et le manque de concentration sont également des symptômes possibles.

Une hyperactivitĂ© des neurotransmetteurs peut Ă©galement se produire, par exemple, chez les bourreaux de travail ou les personnes en quĂŞte de sensations. Un tel dĂ©sĂ©quilibre peut rĂ©sulter d’un traumatisme Ă©motionnel ou physique, d’un mode de vie stressant, d’une alimentation inadĂ©quate ou d’une perturbation de l’environnement intestinal. Les facteurs environnementaux jouent Ă©galement un rĂ´le. Les conseils ci-dessous vous aideront Ă  conserver une chimie saine du cerveau. 

1. Mangez suffisamment de protéines pour former des neurotransmetteurs

Mangez suffisamment de protĂ©ines pour former des neurotransmetteursVotre corps fabrique des neurotransmetteurs Ă  partir d’acides aminĂ©s Ă  l’aide d’enzymes. Les protĂ©ines de votre alimentation  fournissent ces acides aminĂ©s. Manger donc suffisamment de protĂ©ines pour assurer l’apport en acides aminĂ©s. Les vĂ©gĂ©tariens et les vĂ©gĂ©taliens, en particulier, doivent veiller Ă  consommer suffisamment de protĂ©ines. Les sources vĂ©gĂ©tales contiennent moins d’acides aminĂ©s. Les acides aminĂ©s suivants sont importants pour un apport suffisant en neurotransmetteurs :

  • Les Ĺ“ufs, la volaille, les fruits de mer et les mollusques, les flocons d’avoine, les amandes, les noix de pĂ©can et les lentilles contiennent de la tyrosine (Ă©lĂ©ment constitutif de la dopamine).
  • La volaille, les bananes, l’avoine, le cacao, les prunes et les arachides contiennent du tryptophane (Ă©lĂ©ment constitutif de la sĂ©rotonine et de la mĂ©latonine).
  • Les Ĺ“ufs, le bouillon d’os frais, les Ă©pinards, le lait, les choux et les lĂ©gumineuses contiennent de la glutamine (Ă©lĂ©ment constitutif du GABA).

Toute carence alimentaire peut ĂŞtre compensĂ©e par une supplĂ©mentation ciblĂ©e en acides aminĂ©s. Ne prenez pas de complĂ©ments d’acide aminĂ© avec d’autres protĂ©ines. Vous Ă©vitez ainsi que ce complĂ©ment soit absorbĂ© moins efficacement en raison de la « concurrence ». 

2.    Les bonnes matières grasses sont essentielles pour votre cerveau

Saviez-vous que votre cerveau est constitué à 60 % de matières grasses ? Le type de graisse que vous mangez affecte la structure des cellules, la perméabilité de la membrane cellulaire et la fonction des récepteurs dans votre cerveau. Les graisses que vous consommez déterminent également les neurotransmetteurs que vous produisez. L’insuffisance de graisses oméga-3 en particulier, par opposition aux oméga-6 et aux graisses saturées , entraîne un déséquilibre des neurotransmetteurs et un mauvais fonctionnement du cerveau. Les acides gras oméga-3 (EPA et DHA) assurent une bonne communication entre les cellules du cerveau et veillent à leur croissance. Les acides gras oméga-3 rendent les membranes cellulaires flexibles et perméables et assurent une communication rapide et fluide entre les cellules.

  • Les bonnes matières grasses sont essentielles pour votre cerveau.Le corps peut Ă©galement fabriquer de l’EPA et du DHA Ă  partir de l’acide alpha-linolĂ©nique (ALA), mais cette conversion ne se fait pas correctement chez de nombreuses personnes. En effet, plusieurs « cofacteurs » sont nĂ©cessaires : vitamine B3, vitamine B6, vitamine C, magnĂ©sium et zinc. Un complĂ©ment avec de l’EPA et du DHA est dès lors nĂ©cessaire.
  • Les poissons gras et l’huile de poisson contiennent Ă  la fois de l’EPA et du DHA. Mangez donc du poisson gras 2 Ă  3 fois par semaine. Il s’agit, entre autres, de l’anchois, du hareng, du maquereau, de la sardine et du saumon. Le jour oĂą vous ne mangez pas de poisson gras, prenez un complĂ©ment avec de l’huile de poisson de qualitĂ© . 
  • Comment prĂ©parer le poisson ? Cuisez-le Ă  la vapeur, poĂŞlez-le Ă  feu doux, pochez-le, cuisez-le Ă  l’étuvĂ©e ou au four. Si vous le cuisez Ă  haute tempĂ©rature (grillade, friture, etc.), vous dĂ©gradez les acides gras omĂ©ga-3.
  • La choline est une substance grasse prĂ©sente dans le jaune d’œuf, les graines de tournesol et de citrouille (lĂ©cithine) et les produits Ă  base de cĂ©rĂ©ales complètes. La choline est le prĂ©curseur essentiel du neurotransmetteur acĂ©tylcholine. 

3.    Misez sur la variĂ©tĂ© au sein de chaque groupe d’aliments

Misez sur la variété au sein de chaque groupe d’aliments

Les enzymes coordonnent la production de neurotransmetteurs. Les vitamines, les minĂ©raux et les oligo-Ă©lĂ©ments sont indispensables en tant que « cofacteurs » . Si vous n’avez pas assez de ces « micronutriments », le processus de conversion ne se dĂ©roule pas correctement. Des carences subtiles peuvent donc affaiblir notre cerveau bien avant l’apparition de troubles physiques. IrritabilitĂ©, nervositĂ©, anxiĂ©tĂ©, colère, troubles du comportement, dĂ©pression et fatigue peuvent ĂŞtre les premiers signes d’un manque de vitamines et de minĂ©raux. 

L’importance des vitamines B6, B12 et de l’acide folique pour le cerveau est connue depuis longtemps. Cependant, il apparaît de plus en plus clairement que la force réside dans les vitamines B en tant que complexe : afin d’assurer un effet optimal, aucune d’entre elles ne doit manquer à l’appel . Il est important que les vitamines B contenues dans les compléments alimentaires soient sous la bonne forme : la forme naturelle et active que l’on trouve dans les aliments et que votre organisme peut utiliser immédiatement . Les formes synthétiques doivent d’abord être transformées en forme active. Cette conversion n’est pas aussi rapide pour tout le monde et peut demander beaucoup d’énergie ou surcharger le système digestif.

  • Dans chaque groupe d’aliments, la variĂ©tĂ© est le maĂ®tre-mot afin d’obtenir suffisamment de nutriments. Une alimentation variĂ©e avec suffisamment de lĂ©gumes (Ă  feuilles), de fruits, de cĂ©rĂ©ales complètes, de noix, de graines et de produits d’origine animale (volaille, poisson, Ĺ“ufs, fruits de mer et crustacĂ©s) fournit les vitamines et les minĂ©raux nĂ©cessaires : vitamines B, vitamine C, zinc, manganèse et taurine. 
  • Testez votre propre rĂ©gime alimentaire et notez le nombre de types de lĂ©gumes diffĂ©rents que vous mangez chaque semaine Plus il y en a, mieux c’est ? Chaque lĂ©gume a une composition unique
  • N’hĂ©sitez pas Ă  prendre un complexe B Ă©quilibrĂ© ou un multi-complĂ©ment pour supplĂ©menter vos micronutriments.
  • Vous voulez en savoir plus sur l’alimentation saine ? DĂ©couvrez tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur une alimentation saine dans notre guide nutritionnel.

4.    Veillez Ă  une dĂ©gradation correcte des protĂ©ines dans l’estomac

4.    Veillez Ă  une dĂ©gradation correcte des protĂ©ines dans l’estomacLa digestion des protĂ©ines commence dans l’estomac et pour ce faire, une quantitĂ© suffisante d’acide gastrique est essentielle. Vous ĂŞtes Ă©motif ou stressĂ© ? Dans ce cas de figure, remettez votre repas Ă  plus tard. Vous ne produisez suffisamment d’acide gastrique que si vous ĂŞtes suffisamment dĂ©tendu.

  • Prenez tout votre temps pour manger (au moins 15 minutes)
  • Mâchez lentement et longuement (environ 20 fois par bouchĂ©e)
  • i vous souffrez de stress chronique et d’une mauvaise digestion gastrique, la bĂ©taĂŻne HCl pourrait vous aider. N’hĂ©sitez pas Ă  consulter un professionnel de santĂ©.

Vos intestins déterminent les nutriments que vous absorbez réellement. Avez-vous des intestins sensibles ou des problèmes intestinaux ? Les conseils suivants faciliteront le travail de vos intestins :

  • PrĂ©voyez suffisamment de temps entre les repas. Non seulement vous pouvez reposer vos intestins, mais Ă©galement votre pancrĂ©as qui fabrique toutes les enzymes digestives. Diminuez la frĂ©quence de vos repas Ă  trois repas principaux et limitez les en-cas.
  • Prenez Ă©ventuellement un complĂ©ment avec des enzymes digestives supplĂ©mentaires pour renforcer votre digestion. 
  • Pour certaines personnes, il peut ĂŞtre utile de ne pas manger trop souvent ensemble des aliments riches en protĂ©ines et en glucides. Autrement dit, ne pas manger de pain avec du fromage ou de la charcuterie et ne pas manger de pommes de terre ou de pâtes avec de la viande ou du poisson. C’est ce qu’on appelle « l’alimentation dissociĂ©e ». 

5.    OxygĂ©nez votre cerveau

Sport en hersenenUn apport suffisant en oxygène favorise une bonne circulation sanguine, ce qui, dans le cerveau, signifie une bonne activitĂ© enzymatique et la production de neurotransmetteurs. Sous l’influence du stress (chronique), votre respiration devient imperceptiblement plus rapide et moins profonde. Au lieu de respirer profondĂ©ment dans le bas-ventre, la respiration superficielle se fait plutĂ´t dans la rĂ©gion des poumons. Il s’agit d’un signal continu de danger qui influence la production de neurotransmetteurs. 

  • Votre respiration est difficile ou saccadĂ©e ? Essayez de trouver une technique de respiration qui permet d’obtenir une respiration abdominale plus profonde et plus dĂ©tendue.
  • Bougez chaque jour pendant au moins une demi-heure (de prĂ©fĂ©rence en plein air) et votre respiration deviendra automatiquement plus profonde.
  • Certains sports vous aident Ă  contrĂ´ler votre respiration, comme le yoga, le Tai Chi et le Chi Neng Qigong. 
  • N’hĂ©sitez pas Ă  consulter un thĂ©rapeute orientĂ© sur le corps comme un thĂ©rapeute craniosacral, un psychologue ou un masseur orientĂ© sur le corps. 

6.    Dormez suffisamment pour recharger votre cerveau

Slapen gezond voor hersenenUn sommeil suffisant est essentiel à la stabilité émotionnelle. Le GABA est le neurotransmetteur qui permet de se détendre et de bien dormir.

  • Recherchez un rythme naturel : profitez de la lumière et de l’air libre pendant la journĂ©e. Tamisez la lumière le soir, limitez votre temps d’écran et installez un filtre de lumière bleue.
  • Une chambre fraĂ®che, sombre et suffisamment aĂ©rĂ©e est idĂ©ale pour le sommeil.
  • Avant de vous coucher, faites quelques exercices lĂ©gers d’étirement ou de respiration pour dĂ©tendre votre corps.
  • Vous trouverez du GABA principalement dans le poisson, la viande, la volaille, les haricots, le bouillon frais, les protĂ©ines de lactosĂ©rum, les Ĺ“ufs, le riz brun et les aliments fermentĂ©s.
  • L’organisme peut synthĂ©tiser son propre GABA Ă  partir de la glutamine et a besoin de suffisamment de manganèse, de taurine, de vitamine B6, magnĂ©sium et d’inositol comme cofacteurs.

7.    Maintenez votre glycĂ©mie en Ă©quilibre

Bloedsuikerspiegel in balans Le glucose est le carburant des cellules de votre cerveau. Si votre mĂ©tabolisme glycĂ©mique fluctue trop, l’approvisionnement en Ă©nergie de votre cerveau sera Ă©galement altĂ©rĂ©. 

  • Minimisez la consommation de glucides raffinĂ©s. ConsidĂ©rez le pain blanc, les crackers, les pâtes, les pizzas, les biscuits, les sucreries, les boissons gazeuses et les jus de fruits comme des exceptions plutĂ´t que comme des Ă©lĂ©ments principaux du repas. PrĂ©fĂ©rez les produits Ă  base de farine complète. Ils contiennent en effet plus de fibres, ce qui les rend plus rassasiants et moins susceptibles de provoquer des pics de glycĂ©mie.
  • Des micronutriments tels que les vitamines B, les minĂ©raux (dont le chrome, le manganèse, le magnĂ©sium et le zinc), la berbĂ©rine et la cannelle aident Ă  rĂ©guler la glycĂ©mie.
  • Vous voulez en savoir plus sur la façon d’équilibrer votre glycĂ©mie ? DĂ©couvrez-le dans notre guide « Commencer les complĂ©ments alimentaires » .